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VOYAGE 2019 : Semaine 2 du 19 au 26 janvier


Samedi 19 janvier :


Denis et Claude sont allés à Toul Sleng, c’est le lycée de Phnom Penh qui est devenu le centre de torture pendant les khmers rouges. Maintenant un audioguide commente la visite. Nous nous sommes retrouvés au marché russe pour acheter du poivre, des épices, des fruits séchés et quelques moulins à poivre. La marchande nous a comblés de petits cadeaux à déguster. Nous avons aussi acheté de l’artisanat : foulards en soie, pashminas, coupelles en noix de coco et animaux-puzzles en bois.



Le soir, nous sommes allés à Sovanna Phum voir un spectacle de marionnettes traditionnelles réalisé par un petit groupe de 5 jeunes accompagné par de la musique avec des instruments, eux aussi, traditionnels. Jean-Louis n’est pas venu, car il a eu peur de tomber malade avec les ventilateurs au-dessus de nos têtes. Il y a

quelques années, Jean Thibaudier et Jean-Louis avaient eu des angines après le spectacle.


Envoi du compte-rendu de la première semaine.


Dimanche 20 janvier :


A la fin de sa mission d’enseignement à la faculté de droit, nous avons été invités à déjeuner par Marie-Cécile Varniol au Romdeng, autre restaurant de l’ONG « Friends ». Elle était accompagnée de 3 anciens étudiants qui ont fait leurs études de droit à Lyon et leur stage en France : 2 notaires et un avocat qui travaille au procès des khmers rouges. Nous avons parlé des très nombreux achats de terrains au Cambodge par les chinois.



Pendant ce temps, Claude et Denis sont allés déjeuner dans une famille khmère dont ils connaissaient le père, la mère et une des filles venus en France.


[Nous avons des liens avec la famille Buoy depuis 1980. Ce sont les parents de Denis qui les ont accueillis alors qu’ils étaient réfugiés à Cambrai. Les liens se sont poursuivis avec d’autres membres de la famille venus à Lyon pour des études

et au fil des années ce sont devenus de vrais amis. Cette première visite chez eux a été un grand moment d’autant que leur fille, notre amie Viriya qui vit en France, s’était mariée dans cette maison il y a un mois - Claude et Denis -]




Lundi 21 janvier :


Le déjeuner avec François Ponchaud a été très intéressant. Il nous a parlé du Cambodge avant les khmers rouges et celui d’aujourd’hui. Bien sûr, il n’est pas optimiste en raison de la pression de la Chine. Pour son avenir au Cambodge ou en France, il est indécis et souhaite d’abord faire l’expérience de vivre dans une pagode.






Mardi 22 janvier :


Le repas au « Romdeng » avec Touch, Srey Mech, Anne-Elisabeth et Mathilde a permis de nombreux échanges. Les 2 volontaires de Nouvelles Pousses ont rencontré lundi soir les volontaires Sénior à un apéritif dinatoire à Phnom Penh Thmeï. 2 Nouveaux couples viennent d’arriver, mais ne pourront aller à une visite médicale en février parce qu’ils feront du tourisme. Nous avons eu la surprise de retrouver Marie-Claude et Hubert Macé avec leur neveu et sa femme à la table à côté de la nôtre. Les Macé, de Nouvelle Calédonie, ont une association « Good Fun » qui aide toute une école primaire au sud de Taskor, appelée « Vat Svay ».




Puis nous avons fait un peu de tourisme : la visite de l’Institut Français, de la librairie française et une exposition de peinture dans l’enceinte de l’Institut ayant pour thème « l’identité ».

Enfin, nous avons circulé dans le marché central où nous avons retrouvé le même artisanat qu’au marché russe, mais avec, en plus, toutes les boutiques de bijoux au centre.



Mercredi 23 janvier :


Claude et Denis sont partis 3 jours à Siem Reap visiter les temples d’Angkor.

Nous sommes allés à Tuol Kork, au nord de Phnom Penh, rencontrer le directeur du centre d’étudiants « Enfants du Mékong ». Nous avons été surpris de voir 2 classes de maternelle prendre un goûter avant de rentrer chez eux. Nous avons visité le grand bâtiment qui accueille les jeunes après leurs cours dans les différentes universités. Anne-Elisabeth a une pièce où elle peut recevoir des étudiants malades. Elle fait aussi des cours sur les principales fonctions du corps humain. Les jeunes restent en études après le dîner, puis regagnent leurs foyers

respectifs. Le cadre de vie et les horaires sont stricts.


Anne-Elisabeth est hébergée au foyer de garçons qui appartenait à l’AFS (Association Française de Solidarité) et qui a été repris par EDM. Il est situé dans un quartier plus près de l’aéroport. Elle est chargée des comptes de ce foyer et tous les mercredis, avant sa permanence à EDM, elle fait son rapport à la trésorière. Le directeur apprécie les volontaires de Nouvelles Pousses et veut continuer à les héberger dans la mesure de ses possibilités. Il nous a remis un document sur l’orientation des jeunes avec les différents centres de formation, récemment remis à jour. Il invite également

les jeunes de Nouvelles Pousses à participer à des rencontres sur l’orientation, mais c’est trop tard pour cette année. On va demander à Touch de le rencontrer. Ce directeur rentrera en France cet été après 2 ans à EDM.


Sa femme y travaille aussi et ils ont 4 filles de 14 à 4 ans qui sont scolarisées à « Descartes », école française qui a tous les niveaux de la maternelle au bac. Ils habitent tous les 6 dans un petit appartement de 60 mètres carrés près du Centre EDM.




Jeudi 24 janvier :


Le matin, nous sommes allés à la réunion des institutrices de maternelle à Taskor. Elles ne sont plus que 3 parce qu’une des deux de Taskor a arrêté fin décembre pour des raisons familiales. Nous avons beaucoup parlé de leur salaire et des conditions de travail. Nous nous sommes aperçus qu’une nouvelle grille des salaires vient d’être mise en place. Maintenant les institutrices gagnent de 290$ en début de carrière à 365$en fin de carrière. Nous rémunérons actuellement 160$ les 2 qui ont 10 ans d’ancienneté et 130$ celle qui a 2ans d’ancienneté en lui ajoutant 30$ parce qu’elle prend les élèves de l’autre classe en même temps que la sienne. Nous avons décidé dans un premier temps de passer à 200$ les 2 anciennes et de se renseigner pour savoir si cette grille des salaires est exacte. Ensuite nous devrons aligner le salaire des 3 à ceux de l’Education Nationale du Cambodge, mais pas question d’en prendre une nouvelle puisque les salaires vont doubler notre budget éducation.

D’autre part nous allons demander rapidement un rendez vous au représentant de l’Education du district et lui reparler de la reprise des institutrices au sein de l’Education Nationale. Nous lui dirons aussi que les 2 institutrices qui ont 50 enfants dans leur classe (Tacho et Taskor) n’en prendrontqu’une trentaine si ce représentant ne fait rien pour les décharger. On a appris l’an dernier qu’il y a une deuxième institutrice payée par l’Etat à Tacho, mais elle est au Parti de Hun Sen (PPC) et vient rarement dans sa classe. Il a aussi été décidé un repas convivial au restaurant avec les institutrices.




Philippe Ammeux nous a ensuite emmenés en voiture à Phnom Penh rencontrer Mr et Mme Delchambre qui ont organisé un séjour touristique au Cambodge, mais qui sont déjà venus plusieurs fois et qui connaissent Philippe depuis longtemps. Ils habitent au nord de la France, vers Lille. Après un repas à « Friends » (encore !) nous avons parcouru toute la zone de Lvea Em, le long du Mékong, depuis le débarcadère d’Arexat jusqu’au sud où la route goudronnée s’arrête. Nous avons vu

l’école de Taskor où les enfants étaient présents le jeudi, jour de congé. L’ancien directeur, qui vend maintenant des bricoles dans la cour, nous a dit que les enseignants venaient 3 jeudis par mois pour 3$ la journée. Nous avons eu l’impression que les élèves étaient livrés à eux-mêmes, mais certains ramassaient les ordures et d’autres arrosaient les plantes. Nous avons été voir les toilettes-douches dans un endroit très pauvre et nous avons constaté qu’une toilette s’est effondrée suite à des inondations, mais c’est le remblaiement du canal derrière ces maisons qui en est sans doute la cause. Nous sommes passés au centre de santé, fermé l’après-midi, à la station de production d’eau potable, devant l’école de la Vat Svay aidée par

les Macé, devant l’école de la Vat Pim aidée par Michel Rémillon de DRC (Développement Rural Cambodge).



Dans une autre pagode nous avons vu la barque qui a participé aux courses sur le fleuve au moment de la Fête des Eaux. Ensuite, nous nous sommes retrouvés

en pleine campagne au milieu des plantations de papayers, de papyrus et des rizières. Puis retour dans les embouteillages de Phnom Penh.




Vendredi 25 janvier :


Le matin nous sommes allés à Phnom Penh Thmeï rencontrer le père Ly qui a fait appel à Gilberte et Anne Marie pour aider une famille du secteur en difficultés.



Marie-Laure, rédactrice en chef

Jean-Louis, relecture et mise en page


Le jour du nouvel an chinois approche, les lanternes sont déjà en vente. Il nous reste à acheter les faux dollars pour les brûler.



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